Voilà certains des résultats que l’ACES espère obtenir, suite aux recommandations de la présidente Dr Brenda Brouwer, devant le Comité permanent des finances de la Chambre des communes le 28 septembre.
À l’audience prébudgétaire, l’ACES a réitéré les recommandations sur la recherche, le financement et les partenariats de l’Examen du soutien fédéral aux sciences, présidé par David Naylor et Dr Art McDonald. Celles-ci comprenaient une augmentation de 485 millions de dollars sur quatre ans pour soutenir la recherche et l’innovation, puisque le financement actuel n’a pas suivi l’inflation ni la demande croissante pour des découvertes à impact majeur pour le milieu universitaire.
L’ACES a aussi appuyé la collaboration des trois conseils pour promouvoir et soutenir la recherche, les chercheurs et les communautés autochtones. De plus, elle a fortement préconisé de nouveaux investissements pour le programme des bourses d’études supérieures canadiennes afin d’augmenter le nombre de prix et leur valeur. Malgré une augmentation de 30 pour cent dans les inscriptions pour les études supérieures, le nombre de bourses d’études est demeuré le même depuis 2007, même si leur valeur n’a pas changé depuis 2003.
En plus d’exhorter à une expansion des critères d’admissibilité pour inclure des étudiants internationaux et désavantagés, l’ACES a aussi demandé un nouveau financement pour aider les étudiants à faire de la recherche et étudier à l’étranger.
Durant la période des questions, M. Greg Fergus, député de Hull-Aylmer, a demandé au Dr Brouwer d’élaborer sur le sujet de la mobilité internationale des étudiants diplômés.
La position de l’ACES est que même s’il y a une valeur inestimable à faciliter les expériences internationales pour les étudiants diplômés canadiens, ils sont rarement en mesure d’accéder à ces opportunités en raison d’un financement limité.
D’autres investissements pour la tenue de ces expériences sont essentiels pour l’avenir de la recherche, la mobilisation complète de notre bassin de talents, et l’habileté du Canada d’atteindre la prospérité économique et de concurrencer sur les plateformes internationales.
La valeur des études supérieures va bien au-delà d’une augmentation du pouvoir économique. Elle tient dans la capacité intellectuelle, la pensée critique et analytique, et la capacité de recherche pratique qui sont développées en cours de route. L’ACES continuera de pousser le Canada à faire mieux pour soutenir nos talents bruts et leurs découvertes, tout en leur permettant d’avoir des changements positifs dont nous pouvons tous bénéficier.