2e symposium virtuel de l’ACES Du

26 au 30 avril 2021

Ces derniers mois, l’ACES s’est engagée à élargir son offre de contenu virtuel et à proposer des occasions d’échanges entre ses membres et le milieu de l’enseignement supérieur en général.

Forts du succès de notre premier symposium virtuel, tenu en novembre 2020, nous sommes heureux d’annoncer que l’ACES tiendra son deuxième symposium virtuel du 26 au 30 avril 2021. Cet événement gratuit qui dure toute une semaine vous propose six webinaires tout à fait originaux sur divers défis, possibilités et points d’inflexion de l’enseignement supérieur au Canada, notamment l’encapacitation étudiante; l’utilisation des outils et technologies numériques; les stratégies de collecte, de conservation et de partage des données; l’inclusion équitable et la lutte contre le racisme anti-Noirs. Des discussions sur ces sujets seront dirigées par une brochette de conférenciers et de conférencières d’horizons divers venus de différentes régions du pays : doyen(ne)s de facultés d’études supérieures, membres du corps enseignant, administrateur(trice)s et étudiant(e)s des cycles supérieurs. Le symposium se veut une tribune où échanger informations et expériences, poser des questions et élaborer des stratégies d’adaptation à notre nouvel environnement.

Le 2e symposium virtuel de l’ACES se fera au moyen de la plateforme de vidéoconférence Zoom. Les webinaires sont gratuits et l’inscription est ouverte aux doyen(ne)s, doyen(ne)s associé(e)s, membres du corps enseignant, administrateur(trice)s, titulaires de bourses de recherche postdoctorale et étudiant(e)s des cycles supérieurs. Les webinaires se donneront en anglais avec traduction simultanée en français sur Zoom.

Pour s’inscrire à un ou plusieurs webinaires, il suffit de cliquer sur les liens ci-dessous. Pour de plus amples renseignements sur le 2e symposium virtuel de l’ACES, veuillez consulter notre site Web ou adresser un courriel à Ian.Wereley@cags.ca.


2e symposium virtuel de l’ACES
Du 26 au 30 avril 2021


Webinaire I

Tenants et aboutissants de la gestion des données de recherche (GDR) pour les étudiants des cycles supérieurs, postdoctorants et chercheurs en début de carrière [Research Data Management (RDM) – The Ins and Outs for Grad Students, Postdocs, and Early Career Researchers]

Le mardi 27 avril

De 12 h à 14 h (HAE)

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La gestion des données de recherche (GDR) est de plus en plus reconnue comme un élément clé des activités de recherche dans toutes les disciplines. Par suite de la publication récente de la Politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche, les chercheurs, les établissements et les gens qui les soutiennent devront bientôt appliquer les meilleures pratiques de GDR dans leur travail. Cet atelier initiera les étudiants des cycles supérieurs, les titulaires de bourses postdoctorales et autres chercheurs en début de carrière aux principes de base de cette politique et de la GDR en général dans leur application à leurs propres recherches. On y abordera des concepts essentiels de la GDR comme les métadonnées, les plans de gestion des données, la curation de données, l’entreposage de données, etc. L’auditoire profitera des éclairages et des expériences que partageront des porte-parole des trois organismes; du réseau Portage, réseau national de spécialistes voué au développement des capacités et de la communauté de la GDR au Canada; et des étudiants des cycles supérieurs, des titulaires de bourses postdoctorales et des chercheurs en début de carrière qui s’attachent à appliquer de bonnes pratiques de GDR dans leur propre travail.

Conférenciers

  • Jeffrey Moon [Moderator] is Director of NDRIO-Portage, a national, library-based network launched initially by the Canadian Association of Research Libraries (CARL) in 2015 with the goal of building capacity and coordinating Research Data Management (RDM) activities in Canada, and joining NDRIO (New Digital Research Infrastructure Organization) in April 2021. Prior to his role with NDRIO-Portage, Jeff served as Data Librarian at Queen’s University Libraries, as Academic Director of the Queen’s Research Data Centre, and established and managed the Queen’s Research Data Management (RDM) Service.
  • Jennifer Abel, Training Coordinator, Portage Network, NDRIO. Jennifer Abel works with the Portage’s Network of Experts to develop and deliver research data management training to students, researchers, librarians, data professionals and other stakeholders across Canada. She previously worked with Portage as the Project Officer, supporting data management planning, sensitive data, and research intelligence. Prior to joining Portage, she worked in the University of British Columbia’s Education Library and in the Research Commons, where she helped to develop a research data management workshop. She has taught at the University of Calgary, Mount Royal College, and the University of British Columbia.
  • Matthew Lucas s’est joint au Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) en septembre 2015 à titre de directeur exécutif, Stratégie et rendement organisationnels, et possède une formation dans le domaine des politiques en matière de sciences, de technologie et d’innovation. Avant de travailler au CRSH, Matthew a travaillé à Industrie Canada où il a occupé différents postes, notamment celui de conseiller principal en politiques au secrétariat du Conseil des sciences, de la technologie et de l’innovation et celui de conseiller ministériel auprès du ministre d’État aux sciences et à la technologie. Matthew a obtenu son doctorat de l’Université de Toronto.
  • A panel of graduate students, postdoctoral fellows, and Information Professionals from across Canada working in various aspects of RDM.

 


Webinaire II

Adaptation des méthodologies pendant la pandémie grâce à la recherche fondée sur les arts et le numérique pour les thèses de doctorat : un dialogue entre directeur de thèse et doctorants [Adapting Methodologies during the Pandemic using Digital and Arts-Informed Research in the Ph. D. Dissertation: A Dialogue between Supervisor and Supervisees] 

Le mercredi 28 avril

De 12 h à 13 h 30 (HAE)

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On dit parfois que le titre de la thèse n’a pas d’importance, que le sujet n’a pas d’importance; que tout ce qui compte, c’est le nom de la personne qui dirige la thèse (2001). La direction de thèse est un travail de mentorat unique en son genre et, à l’ère de la Covid-19, elle exige une créativité et une capacité d’adaptation sans précédent, en raison des restrictions imposées aux pratiques traditionnelles de travail de terrain et de collecte de données. Non seulement les observations doivent-elles être remises en contexte (Angrosino, 2005), mais les technologies numériques peuvent remplacer les interactions en personne. On peut faire des entrevues avec Zoom, Teams ou Blackboard, ainsi que des réunions et des groupes de soutien de thèses. Les documents et analyses d’artéfacts peuvent aussi être transmis virtuellement, examinés et analysés sans aucune interaction en personne. Pendant cette discussion, je présenterai trois des doctorants que je dirige, et leurs stratégies d’adaptation à des méthodes de recherche éclairées par les arts et le numérique. Jeffery Thornborrow racontera comment il a utilisé la recherche fondée sur la BD (Kuttner, Sousanis et Weaver-Hightower, 2008) pour son travail sur la théorie de l’attachement entre les enfants et le personnel enseignant au préscolaire, tandis que Kari Janz explore l’existentialisme l’intégrité en psychothérapie pour aborder la crise de la santé mentale chez les Y par l’écriture fictionnelle (Leavy, 2018). Dennis Barrow fera la chronique de son parcours mouvementé de doctorant en temps de pandémie, négociant des moyens d’étudier et de raconter les histoires de leaders de l’éducation LGBTQ au moyen de l’écriture fictionnelle (Leavy, 2018). Ensemble, nous aspirons 1º à reconceptualiser les modèles traditionnels d’encadrement aux cycles supérieurs, y compris l’établissement de liens virtuels entre directeurs et doctorants, et 2º à réinventer le rôle des arts dans la méthodologie de recherche doctorale en pleine pandémie mondiale.

Conférenciers

  • Douglas Gosse, ancien président de la Faculté d’études supérieures en éducation, est actuellement directeur (par intérim) de la Faculté de travail social et doyen associé de la Faculté d’éducation et d’études professionnelles à l’Université de Nipissing. Il a publié des romans et utilise la recherche fondée sur les arts, en particulier l’écriture fictionnelle, comme méthodologie de recherche.
  • Jeffery Thornborrow, Ph. D. (tout sauf la thèse), Université de Nipissing. Jeffery utilise la BD dans le cadre de son travail de doctorat comme méthode de collecte de données pour son interrogation appréciative éclairée par les arts qui porte sur la formation de liens d’attachement entre les enfants et le personnel enseignant au préscolaire.
  • Kari Janz, Ph. D. (tout sauf la thèse), Université de Nipissing. Kari écrit un roman d’apprentissage dans le cadre de sa thèse de doctorat sur l’utilisation du récit pour l’investigation et la pratique face à une vaste crise en santé mentale.
  • Dennis Barrow, doctorant, Université de Nipissing. Dennis s’intéresse à l’utilisation de l’investigation fondée sur les arts pour explorer les expériences de leaders de l’éducation LGBTQ2+ dans le réseau de l’éducation de Terre-Neuve-et-Labrador.

 


Webinaire III

L’expérience universitaire telle que vécue par les personnes noires – Épisode 2

Recruter, retenir et représenter!

[The Good and the Bad of Black Grad – Ep. 2

Recruit, Retain, and Represent!]

Le mercredi 28 avril

De 12 h à 13 h 30 (HAE)

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Dans cet épisode, nous demanderons à nos panélistes quels sont les modèles qui les ont inspirés jusqu’ici dans leur vie. Au fil de nos échanges, nous définirons les caractéristiques des leaders de nos communautés et débattrons l’importance de la représentation de la diversité dans les postes de pouvoir. Nous parlerons de la nécessité d’une représentation des Noirs et de la façon dont les établissements commencent à penser à recruter des universitaires noirs talentueux dans les campus au Canada.

Ce webinaire diffusé en direct et son enregistrement seront conservés et mis à la disposition des étudiants et des chercheurs universitaires en quête de conseils, de soutien et d’une communauté d’intérêts sur ce sujet précis.

Conférenciers

  • Alexandra Davis, boursière postdoctorale à l’Université Western, est une écologiste marine qui utilise des méthodes quantitatives et expérimentales pour contribuer directement à la gestion des écosystèmes marins vulnérables. Elle associe écologie comportementale, communautaire et spatiale, ce qui lui semble essentiel à la compréhension du fonctionnement des écosystèmes, ainsi qu’à leur gestion. Examiner les systèmes sous différentes perspectives est au cœur de bon nombre des questions abordées par sa recherche. Dans l’ensemble, son travail montre que l’intégration de l’écologie traditionnelle, des analyses spatio-temporelles et de la science collaborative fondée sur la participation citoyenne est fondamentale pour l’établissement d’objectifs de conservation tels que la désignation d’aires marines protégées, la conservation des écosystèmes marins et des récifs coralliens naturels, et l’élaboration de plans ciblés d’élimination des espèces envahissantes. Sur une note plus personnelle, Alexandra est une femme de race mixte faisant partie de multiples groupes marginalisés, surtout dans le domaine de la science de la conservation. Elle est souvent la seule personne noire dans son département et dans les conférences auxquelles elle assiste. Elle s’est donc fixé comme objectif prioritaire de créer des espaces pour les groupes marginalisés dans les établissements qu’elle fréquente. Un autre de ses grands objectifs est d’aller au-delà de ses connaissances en écologie traditionnelle et en conservation pour y intégrer la recherche sur l’équité, la justice et l’inclusion dans les sciences de la conservation. Explicitement, elle cherche à savoir qui reçoit des fonds et réalise des recherches et à déterminer si les caractéristiques démographiques de ces personnes correspondent à celles des communautés les plus touchées par les questions de conservation à l’étude.
  • Peter Soroye fait un doctorat en biologie avec le professeur Jeremy Kerr à l’Université d’Ottawa. Écologiste et biologiste de la conservation, Peter étudie les impacts des changements climatiques et de l’utilisation du territoire sur des pollinisateurs comme le bourdon et les papillons, dans le but d’éclairer l’élaboration de politiques de gestion de la conservation et de trouver des moyens de protéger plus efficacement ces espèces et d’inverser le déclin de la biodiversité. Vulgarisateur scientifique passionné, il fait souvent du bénévolat pour des programmes comme Parlons sciences, Exploring By The Seat Of Your Pants et d’autres. Tout au long de ses études supérieures, il s’est employé à favoriser l’équité, l’inclusion et la représentation en science, à divers postes de leadership au sein d’associations étudiantes et de comités d’université, de sociétés nationales (notamment la Société canadienne d’écologie et d’évolution) et d’organisations bénévoles. Pour en savoir plus sur Peter, consultez son site Web : www.petersoroye.com.
  • Olivia Ghosh-Swaby, originaire de Mississauga (Ontario), fait actuellement son doctorat en neuroscience à l’école de médecine et de dentisterie Schulich de l’Université Western. Dans le cadre de sa recherche, elle s’intéresse à l’incidence de l’alimentation et du métabolisme sur la mémoire dans l’obésité et cherche à déterminer si l’exercice et les médicaments contre le diabète peuvent stimuler la croissance de cellules souches neuronales. Attachée à l’équité, à la diversité et à l’inclusion (EDI) en sciences, technologies, génie et mathématique et dans le sport universitaire, elle a pris la parole à ce sujet dans plus de quinze articles de presse et dix grandes conférences. Elle est membre exécutif des comités EDI de BrainsCAN et de Schulich et porte-parole des étudiants des cycles supérieurs pour le Neuroscience Graduate Program et la Robarts Association of Trainees. Par ailleurs, elle gère l’Ontario Women’s Intercollegiate Football Association et siège au groupe de travail sur la diversité de Football Canada pour les femmes et les athlètes BIPOC (Noirs, Autochtones et personnes de couleur). Sa perspective unique d’étudiante-athlète lui a permis de prendre fait et cause pour de diverses initiatives sur la vie étudiante et athlétique des groupes sous-représentés.

Webinaire IV

Ouvrir des pistes de découverte de soi et de développement personnel : une plateforme numérique pour encapaciter les étudiants des cycles supérieurs [Building Paths of Self-Discovery & Development: Empowering Graduate Students through a Digital Platform] 

Le jeudi 29 avril

De 11 h à 12 h 30 (HAE)

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Un programme d’études supérieures donne un enseignement avancé pour apprendre à acquérir, interpréter, produire et analyser des recherches à un niveau avancé (Boland, 2002). La population étudiante des cycles supérieurs a changé (Polson, 2003) : composée traditionnellement de jeunes hommes blancs cisgenres étudiant à plein temps, elle est aujourd’hui plus hétérogène. Les besoins des étudiants des cycles supérieurs ont changé (Poison, 1999) en conséquence, ainsi que la valeur apportée par ces étudiants à leurs établissements respectifs.

La pandémie de COVID-19 a créé une hétérotopie, freinant les progrès et permettant de réexaminer et de repenser la mobilisation des étudiants des cycles supérieurs. Le Collège d’études supérieures et postdoctorales de l’Université de la Saskatchewan en a profité pour changer sa façon de mobiliser et d’appréhender les étudiants, du début à la fin de leurs études supérieures. Tout à l’opposé des générations précédentes, les étudiants des cycles supérieurs d’aujourd’hui cherchent de l’information non seulement sur les programmes, mais aussi sur la façon de jongler avec des responsabilités qui se font concurrence, de négocier des cheminements de carrière non traditionnels, d’harmoniser les engagements familiaux et de nouer des relations professionnelles et personnelles significatives. Pour compliquer les choses davantage, les membres du corps enseignant doivent aussi assumer des obligations plus nombreuses qui entrent souvent en conflit avec leur travail d’encadrement des étudiants. Ils doivent concilier de robustes programmes de recherche, l’enseignement et l’engagement académique avec le développement individuel de chaque étudiant des cycles supérieurs.

Le Grad HUB de l’Université réinvente le cheminement des étudiants aux cycles supérieurs en abordant de façon holistique nos relations avec les étudiants, tout en repensant la valeur et le rôle des étudiants dans notre établissement. Le Grad HUB est un site Web d’apprentissage autonome en ligne (Britto & Rush, 2013) qui permet aux organismes de services aux étudiants de prendre en main le cheminement de ces derniers. En tant que centre informationnel de référence pour les nouveaux étudiants et ceux qui poursuivent leurs études, le Grad HUB est un guichet centralisé d’information synthétisée présentée dans l’optique des étudiants. Selon une approche thématique, le Grad HUB entraîne les étudiants dans un parcours d’autodécouverte traversant les étapes de la transition, de l’arrivée et de la navigation dans l’université jusqu’à celle de l’élaboration de leur propre plan d’étude. En cours de route, nous créons des connexions réfléchies et du contenu inspirant que les étudiants devraient autrement « expérimenter », par exemple : comment s’habiller pour affronter le froid, une introduction aux expressions familières, comment gérer efficacement les échéances concurrentes, comment participer à une conversation critique, etc. Par ailleurs, en initiant les étudiants au système de gestion de l’apprentissage de l’établissement, le HUB leur permet d’explorer plus en profondeur son contenu tout en facilitant le pré-développement de compétences non techniques dont les étudiants auront besoin tout au long de leur programme d’études.

Notre approche embrasse la complexité des rôles joués par les étudiants des cycles supérieurs dans notre établissement en introduisant des occasions de développement dans tout le cycle de vie des étudiants, non seulement en leur qualité d’étudiants, mais aussi d’influenceurs et de champions de l’enseignement supérieur. Notre plateforme innovatrice amène les étudiants à découvrir par eux-mêmes leur propre plan d’apprentissage indépendant tout en établissant des normes académiques. Nous marions le développement professionnel et les activités préparatoires de l’établissement avec des outils et des trajectoires qui débouchent sur l’acquisition de compétences pour divers rôles que l’étudiant sera appelé à jouer pendant ses études supérieures.

Les nouveaux venus aux cycles supérieurs se font présenter le Grad Hub dès qu’ils reçoivent leur lettre d’admission et par la suite à différentes étapes de leurs études. L’objectif de cette plateforme numérique est d’accueillir les étudiants des cycles supérieurs d’une matière itérative, collaborative, inventive et évolutive; étayée par le cadre institutionnel.

Cette communication se veut un témoignage de la valeur que nous accordons à l’enseignement supérieur et aux étudiants qui se lancent dans cette aventure. Nous y expliquons ce qui nous a amenés à créer une plateforme innovatrice qui place les étudiants des cycles supérieurs au cœur des préoccupations. Nous parlerons de l’importance de la collaboration, de l’ouverture au changement et de savoir quand s’adapter.

Conférenciers

  • Andrew Hartman (Ils/Eux), doctorant au Département de psychologie de l’Université de la Saskatchewan, est fier d’être une personne allosexuelle, un Métis né et élevé sur le territoire du Traité no 6 et la terre natale des Métis. Andrew est le fier zaza de leur chaton éternel, Luna. Avant d’entrer au doctorat, Andrew a travaillé pendant cinq ans aux Affaires étudiantes, offrant du mentorat et des soins holistiques aux étudiants de premier cycle tout en faisant une maîtrise sur le leadership dans l’enseignement supérieur. Leur mémoire cherchait à comprendre le rôle de la honte dans la persévérance des étudiants de premier cycle et le comportement de demande d’aide. En ce moment, Andrew fait un doctorat en psychologie sociale appliquée avec une thèse portant les processus psychologiques de la honte et le deuil privé de ses droits chez les personnes 2SLGBTQ qui ont survécu à un traumatisme causé par de la violence fondée sur le sexe. À titre d’évaluateur de programme, Andrew se penche actuellement sur le programme de logement pour allosexuels d’OUTSaskatoon (Pride Home), qui cherche à prévenir la violence fondée sur le sexe. Ambitieux, Andrew mène de front d’autres projets qui contribuent directement à leurs études doctorales, notamment un rôle de premier plan dans la recherche et la conception de la plateforme d’accueil des étudiants des cycles supérieurs du Collège d’études supérieures et postdoctorales (le Grad Hub). En plus de travailler à l’évaluation de programmes, Andrew siège au chapitre saskatchewanais de la Société canadienne d’évaluation en qualité de secrétaire.
  • Lori Lisitza, CMgr, PMgr, MCIM, est adjointe de direction au Collège d’études supérieures et postdoctorales de l’Université de la Saskatchewan. Entourée d’étudiants en plein parcours universitaire, cette apprenante perpétuelle autoproclamée est comme un poisson dans l’eau. Après avoir fait du codage MS-DOS, Lori s’est découvert un don pour la gestion de projet, qu’elle a jumelé au courtage médiatique et à la conception d’albums de musique indé. Dans ses études en administration des affaires à l’Université Memorial et à l’USask, elle s’est intéressée notamment à l’obtention de titres de compétences reconnus en gestion au Canada et au Royaume-Uni. Lori porte « plusieurs chapeaux » au Collège d’études supérieures et postdoctorales : principale personne de soutien du doyen et membre de l’équipe de direction du doyen, elle s’occupe de l’élaboration et de la supervision d’une panoplie de projets spéciaux. Quand elle n’est pas au travail, on la trouve à l’étable, avec une paire de patins dans le coffre et un ruban jaune sur le pare-chocs en appui aux troupes canadiennes.

Webinaire V

Discussion ouverte avec Ted Hewitt, Ph. D. – président du CRSH

Le vendredi 30 avril

De 11 h à 12h (HAE)

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Pendant cette séance virtuelle de discussion ouverte, les participants auront l’occasion de faire connaissance et de converser avec Ted Hewitt, Ph. D., président du CRSH. M. Hewitt fera le point sur ce qu’il y a de neuf au CRSH et répondra aux questions de l’auditoire dans le cadre d’une séance de questions modérée.

  1. Hewitt est impatient d’interagir avec les membres de l’ACES, de connaître les incidences de la pandémie sur leurs recherches et d’avoir une idée de leurs priorités et défis pour l’avenir. La séance est ouverte à tous, mais on encourage particulièrement les membres du corps enseignant, administrateur(trice)s, étudiant(e)s des cycles supérieurs et titulaires de bourses postdoctorales à y assister. Toutes les personnes inscrites auront la possibilité de poser des questions et d’exposer leurs perspectives.

Conférenciers

  • Ted Hewitt a été nommé président du CRSH en mars 2015. De 2004 à 2011, il a été vice‑recteur, Recherche et relations internationales, à l’Université Western de London, en Ontario, où il était professeur de sociologie depuis 1989. Éminent spécialiste des questions liées au Brésil, il a publié ses travaux dans des monographies, des ouvrages collectifs et diverses revues spécialisées. De plus, il est coprésident du Comité conjoint Canada-Brésil de coopération en science, technologie et innovation et membre du conseil d’administration de la Chambre de commerce Brésil-Canada.

Webinar VI:

Vitrine sur la création artistique et la recherche – Université d’art et de design Emily Carr [Innovation in Research Creation in Art and Design – A Showcase of Graduate Students from Emily Carr University of Art + Design (ECUAD)]

Le vendredi 30 avril

De 13 h à 15 h (HAE)

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Organisée par l’ACES et présidée par Steven Lam, doyen de la Faculté des études supérieures, cette activité en ligne présentera un panel composé de six étudiants diplômés. Chaque panéliste présentera un exposé de huit minutes sur son processus de recherche et sa pratique de création en lien avec l’innovation et la recherche-création, définie comme « approche de recherche combinant des pratiques de création et de recherche universitaires et favorisant la production de connaissances et l’innovation grâce à l’expression artistique, à l’analyse scientifique et à l’expérimentation ». Les panélistes seront des étudiants des programmes de maîtrise en design et de maîtrise en beaux-arts de l’Université Emily Carr.

La présentation des exposés sera suivie d’une période de questions et de discussion avec l’assistance, qui sera composée de professeurs, d’étudiants, d’administrateurs et de membres du personnel des cycles supérieurs de tout le Canada. Ce sera une excellente occasion de faire connaître votre travail à un large public et de donner un aperçu de la recherche des étudiants des cycles supérieurs à Emily Carr. 

Conférenciers

  • Steven Lam [modérateur] est éducateur, conservateur et vice-recteur associé à la recherche et doyen de la faculté Jake Kerr des études supérieures à l’Université d’art et de design Emily Carr, à Vancouver. À titre de conservateur indépendant, Steven Lam a produit des projets qui abordent un large éventail de questions, telles que l’héritage du militantisme du sida dans l’art contemporain, la relation entre la financiarisation et l’abstraction dans le paysage rural américain, la politique et les formes du secret, la recherche culturelle et sociale qui s’oppose aux modes d’existence extractionnistes et les rencontres multi-espèces et écologiques. Son travail d’artiste et de conservateur a été présenté dans le New York Times, le Brooklyn Rail, Art Forum, Flash Art, ThirdText et diverses autres publications internationales et universitaires. Ayant tout d’abord reçu une formation d’artiste, Steven Lam a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’Université de Californie à Irvine et il a été boursier Helena Rubinstein pour ses études de conservation au programme d’études indépendantes du musée Whitney.
  • Gemma Crowe est une artiste interdisciplinaire qui se concentre sur la présentation de l’image humaine et de la communauté par des pratiques gestuelles et discursives. C’est une danseuse contemporaine de formation et une cinéaste qui explore actuellement le potentiel illusoire des sons et des vibrations dans l’espace. Sa recherche de maîtrise en beaux-arts porte sur la façon dont nous percevons le monde visuellement, en écoutant et en produisant un ressenti du corps dans l’espace.
  • Xinwei Che est une artiste en installation qui examine les résidus du temps au moyen de matériaux familiers et domestiques et de la phénoménologie de l’espace. Elle a grandi à Singapour et elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’école de design du Rhode Island en 2015. Dans son programme actuel de maîtrise à l’Université d’art et de design Emily Carr, elle crée des œuvres temporelles reposant sur la lenteur et l’attention afin de remettre en question la marchandisation du temps dans notre vie quotidienne.
  • Avi Farber est un designer transdisciplinaire et un artiste multimédia installé dans l’État américain du Nouveau‑Mexique. Dans son travail il exploite les feux de forêt, la céramique, la photographie documentaire, l’impression 3D et les nouveaux médiums comme le son. Il est titulaire d’un baccalauréat en philosophie du Bates College du Maine, et fait actuellement une maîtrise en design interdisciplinaire à l’Université d’art et de design Emily Carr de Colombie-Britannique. Ses antécédents de travail comme pompier forestier et comme potier utilisant la cuisson au four à bois influencent sa pratique unique du design relationnel. Sa recherche est axée sur la culture matérielle, le design industriel et notre relation à la terre. Il travaille sur toute une série de projets qui explorent les relations humaines avec le phénomène écologique du changement climatique et d’autres modes de production. Les œuvres en céramique d’Avi Farber ont été exposées dans de nombreux pays et ses photographies documentaires d’incendies de forêt ont été primées par le magazine National Geographic.
  • Olúwáṣọlá Kẹ́hi ndé Olówó-Aké est une Nigériane du groupe ethnique des Yorubas, née dans l’État de Lagos. Elle a étudié le design de mode au Royaume-Uni et est actuellement candidate à une maîtrise en design interdisciplinaire à l’Université Emily Carr. Sa pratique repose sur l’utilisation des méthodes de narration des Yorubas pour aborder des sujets concernant la race noire dans son environnement et décrire des récits en rapport avec des corps noirs, par la danse, le chant, la démarche et la poésie.
  • Hamed Rashtian est candidat à la maîtrise en beaux-arts à l’Université d’art et de design Emily Carr. Avant de venir au Canada, il a obtenu son diplôme fédéral d’enseignement supérieur à l’école d’art et de design F + F de Zurich. Sa recherche actuelle porte sur la création d’une topographie des forces et des mouvements anticoloniaux avec une attention particulière accordée aux archives historiques.
  • Julie Van Oyen est une designer et chercheuse dont le travail porte sur la recherche en design gestuel, les interactions plus qu’humaines et le design des services numériques du secteur public. Elle a une formation en design d’interaction et en kinésiologie, et est actuellement candidate à une maîtrise en design d’interaction. Elle est également formatrice et mentore dans les domaines de l’expérience utilisateur et de l’interface utilisateur (UX/UI), de l’interaction et du design de services.