« La supervision devrait consister à écouter les étudiant·e·s, à offrir des suggestions et à avoir des échanges respectueux afin qu’ils·elles aient la motivation personnelle de progresser. Je surveille ce progrès et leur fournis un filet de protection pour éviter que de petits contretemps ne deviennent trop nuisibles. »
C’est avec plaisir que l’Association canadienne pour les études supérieures (ACES) annonce que Mark Brigham, professeur titulaire du département de biologie de l’Université de Regina, a été sélectionné comme lauréat du Prix Dre Suning Wang pour l’excellence du mentorat des étudiants des études supérieures 2022.
Dr Brigham est un érudit reconnu à l’international dans le domaine de la physiologie comportementale et écologique, en plus d’être un éminent communicateur scientifique dans la province de la Saskatchewan. Il fait partie du corps professoral du département de biologie de l’Université de Regina depuis 1990, où il a supervisé, seul ou conjointement, 43 étudiant·e·s à la maîtrise ès sciences, 12 étudiant·e·s au doctorat et 4 boursier·ère·s postdoctoraux·ales. À l’heure actuelle, un·e étudiant·e au doctorat et cinq étudiant·e·s à la maîtrise ès sciences sont sous sa supervision. Dr Brigham a siégé à 44 comités de supervision des étudiant·e·s de deuxième cycle et a joué le rôle d’examinateur externe dans le cadre de 17 thèses de maîtrise ès sciences et de 16 thèses de doctorat.
Dr Brigham supervise des étudiant·e·s depuis plus de trente ans. Au cours de cette période, il a acquis la réputation d’offrir des conseils et un mentorat exceptionnels à tous les coups. Réputé pour le style collégial et amusant qu’il applique à ses fonctions de supervision, il a travaillé fort afin de créer un environnement d’apprentissage optimisé pour établir un climat de confiance et assurer la réussite de ses stagiaires. Dr Brigham s’appuie sur une approche de mentorat centrée sur l’étudiant·e qu’il adapte à chaque personne afin de favoriser l’excellence académique et la croissance holistique tout en étant conscient que les étudiant·e·s mènent aujourd’hui des existences complexes. Lorsque ses étudiant·e·s en sont aux débuts de leur maîtrise, il les expose activement à l’importance de consulter fréquemment la littérature scientifique et les encourage à se joindre à des regroupements professionnels et à des communautés de recherche afin d’élargir leurs réseaux et leurs occasions de carrière. Dr Brigham s’efforce de jumeler les nouveaux·elles étudiant·e·s à des pairs plus expérimentés, aussi bien dans le laboratoire que sur le terrain. Par ailleurs, à mesure que ses étudiant·e·s progressent dans leur recherche, il s’assure que leurs résultats fructueux sont largement communiqués à un auditoire choisi de façon stratégique. Le chercheur a publié plus de 200 articles, dont 136 comptent des étudiant·e·s parmi leurs auteur·e·s.
Dr Brigham est un champion au chapitre de l’équilibre travail-vie personnelle et du bien-être des étudiant·e·s. Il a organisé des parties de curling et de hockey de rue opposant le corps professoral au corps étudiant dans le but de bâtir une communauté et de soulager le stress. Il accueille en outre une remise de prix Oops annuelle chez lui, à l’occasion de laquelle les étudiant·e·s partagent en toute convivialité les erreurs commises dans le cadre de leur recherche et en tirent des leçons. Grâce à ces mécanismes intégrés et à d’autres initiatives de soutien à la santé mentale, Dr Brigham a créé ce que ses collègues et ses ancien·ne·s étudiant·e·s décrivent comme une ambiance « familiale » dans ses salles de cours et ses laboratoires. Dans tout le campus, ses étudiant·e·s sont effectivement désignés comme des « Brighamites » et sont connus pour leur camaraderie. « Il m’a appris la tolérance et le travail d’équipe », écrit une ancienne étudiante supervisée qui est maintenant doyenne de faculté. « Il m’a appris à défendre mes intérêts. Il m’a appris à parler de sciences au public et aux autres scientifiques. Surtout, il m’a fait confiance et m’a donné la liberté de résoudre les problèmes et de me forger mon propre parcours de carrière tout en m’épaulant constamment. »
Dr Brigham croit fermement que les étudiant·e·s doivent acquérir davantage qu’une éducation officielle dans le cadre de leur maîtrise. C’est pourquoi il les encourage à participer à des activités de vulgarisation scientifique tout au long de leur recherche. Ayant véritablement à cœur la devise de l’Université de Regina, « as one who serves », le chercheur est depuis plusieurs années à l’avant-garde des efforts pour organiser l’expo-science régionale de Regina, a fait partie des juges lors de trois expo-sciences à l’échelle nationale, et s’adresse fréquemment à des publics non initiés dans des articles de journal, des entrevues médiatiques et des événements pour enfants, en plus de prendre part à des activités plus conventionnelles comme des demandes de subventions externes et des contributions dans des revues scientifiques. Les étudiant·e·s de Dr Brigham tirent des apprentissages de son acharnement à mobiliser les connaissances et à s’impliquer dans la collectivité, reproduisant même ces qualités dans leur propre vie professionnelle après l’obtention de leur diplôme. Une personne qui a suivi ses cours et qui occupe actuellement un poste d’enseignement le reconnaît : «Mon style actuel de pédagogie, de recherche et de mentorat est en grande partie inspiré de celui de Mark. C’est lui qui a façonné l’universitaire que je suis aujourd’hui».
L’un des plus importants indicateurs du mentorat réussi de Dr Brigham se trouve dans les carrières gratifiantes de ses stagiaires. « Ce que je préfère de cette approche, c’est qu’elle favorise non seulement la réussite académique et les réalisations scientifiques, mais aussi la naissance d’amitiés qui durent toute une vie », constate un ancien étudiant de deuxième cycle, en mettant l’accent sur l’habitude de Dr Brigham d’offrir du mentorat à ses ancien·ne·s étudiant·e·s alors qu’ils·elles avancent dans leur vie professionnelle. Un grand nombre de ses ancien·ne·s étudiant·e·s occupent des postes d’influence dans le milieu universitaire, dans les services publics et dans les organismes gouvernementaux, où ils·elles façonnent activement les politiques de conservation de la biodiversité au Canada et à l’étranger. Parmi les diplômé·e·s auxquel·le·s il a enseigné figurent huit professeur·e·s de biologie, un·e doyen·ne d’une faculté de sciences et plusieurs personnes travaillant dans des musées, des instituts de recherche et des carrières connexes. Comme le décrit un·e collègue de l’Université de Regina, « Dr Brigham a changé plusieurs vies et a bâti un héritage de biologistes hautement qualifié·e·s, tou·te·s des scientifiques d’influence en soi, qui reproduisent avec brio l’engagement de leur superviseur à redonner à la société ». On peut constater l’incidence de la supervision fournie par Dr Brigham dans la réussite de ses diplômé·e·s à l’échelle du Canada et ailleurs, une incidence qui se poursuivra encore longtemps. « Alors que je supervise maintenant moi-même des étudiant·e·s de deuxième cycle et que je préside notre jeune programme de maîtrise ès sciences, j’ai encore le réflexe de me demander ce que Mark ferait », écrit un autre ancien stagiaire.
En 2018, l’ACES a institué le Prix pour l’excellence du mentorat des étudiants des études supérieures pour souligner et célébrer les membres du corps professoral qui illustrent les normes les plus élevées en matière d’enseignement, de formation et de mentorat. Le Prix a été renommé en 2020 en l’honneur de la toute première lauréate, Dre Suning Wang. L’ACES est ravie de présenter le travail acharné et le dévouement de Mark Brigham, et nous espérons que son solide engagement envers les étudiant·e·s diplômé·e·s inspirera d’autres personnes à atteindre des sommets similaires.
« Mark est un excellent mentor qui incite ses étudiant·e·s à faire de leur mieux. Il leur donne toutes les occasions possibles de se forger un parcours de carrière afin de faciliter leur réussite. »
« Mark croit que la réussite repose sur la communication et la collaboration, et il favorise un tel environnement dans son laboratoire. Il s’y rend plusieurs fois par jour pour faire le point avec nous tou·te·s, et nous tenons une réunion au laboratoire tous les vendredis. C’est l’un de mes moments préférés de la semaine. »